Quelles sont les contre-indications à l’ostéopathie ?
- DB RV
- 26 juin
- 2 min de lecture

1.Définition
Une contre-indication est une condition ou une situation dans laquelle un traitement donné, tel que l’ostéopathie, devrait être évité car il pourrait causer plus de mal que de bien. Il est essentiel de distinguer les contre-indications absolues, où le traitement ne doit pas être réalisé et les contre-indications relatives, où le traitement peut être réalisé sous certaines précautions.
Selon la loi, il n’existe que deux contre-indications absolues au traitement ostéopathique :
Absence de consentement du patient
Praticien ne pouvant déterminer la qualité des tissus du patient, quelles qu'en soient les raisons (article 20 du code de déontologie).
Dans la pratique, c’est un peu plus complexe.
2.Contre-indications absolues
Traumatismes violent récent (moins de 48 heures) n’ayant pas suivi à un diagnostic médical : traumatisme crânien, accident de la voie publique, fracture, luxation …
État infectieux avec fièvre : septicémie, ostéomyélite, méningite, etc.
Signes neurologiques aigues évoquant un AVC ou compression médullaire
Signes évocateurs d’un évènement cardio-pulmonaire aigu : infarctus, pneumothorax, etc.
Phase postopératoire : il est nécessaire d’attendre quelques semaines que la zone opérée cicatrise avant de consulter un ostéopathe.
3.Contre-indications relatives
La grossesse : l’ostéopathie peut être particulièrement efficace au cours de la grossesse mais certaines techniques doivent être évitées ou modifiées par précaution.
Cancer : l’ostéopathie peut contribuer à diminuer certaines douleurs liées à la présence d’un cancer et améliorer la qualité de vie, mais certaines manipulations directes sont à éviter.
Troubles neurologiques : SEP, Parkinson ou encore épilepsie sont des conditions nécessitant un ajustement de la pratique ostéopathique
Maladies inflammatoires : En phase aiguë : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, maladie de Crohn.
Ostéoporose et ostéopénie : le risque plus important de fracture nécessite la prise de précaution du praticien lors des manipulations articulaires
Les troubles psychiques non stabilisés
En cas de doute, l’ostéopathe est tenu de réorienter son patient pour un diagnostic auprès du service de soin spécialisé compte tenu des symptômes évoqués lors de son anamnèse.
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à consulter votre praticien.
4.Sources de l'article
Registre des ostéopathes de France :
Syndicat Français Des Ostéopathes
Legifrance : Décret n° 2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d'exercice de l'ostéopathie.