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  • Ostéopathie et prothèses

    Prothèse de hanche Avec le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes développent de l’arthrose au cours de leur vie (cf article « Ostéopathie et arthrose  » sur le blog). L’évolution de l’arthrose peut être lente ou rapide mais dans certains cas elle conduit à la pose d’une prothèse.   ATTENTION L’ARTHROSE N’EST PAS LA SEULE SOURCE DE POSE D’UNE PROTHÈSE !   Dans certains cas, après un traumatisme violent (accident de la route avec fracture du col fémoral) ou lors d’une infection sévère (nécrose), la pose d’une prothèse peut s’avérer urgente.   Qu’est-ce qu’une prothèse ? Une prothèse est un dispositif artificiel permettant de remplacer un membre ou une articulation. Objectifs de la pose d’une prothèse Restaurer la fonction Restaurer la mobilité articulaire   Types de prothèses : du plus commun au plus rare Hanche  La pose de prothèse de hanche est une opération qui s’est largement répandue depuis le début du XXIe siècle. Selon la SFCOT (Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique), en 2023, en France, 140 000 actes chirurgicaux concernaient la pose d’une prothèse de hanche.     Dans la grande majorité des cas la prothèse est totale (PTH) ce qui signifie que l’on remplace l’articulation usée par  3 pièces synthétiques : la tige fémorale est insérée dans le fémur, le cotyle est fixé sur la partie iliaque de la hanche et enfin, la tête fémorale assure la liaison entre les deux pièces précédentes. Ces pièces sont en céramique ou en métal )   Indications : Coxarthrose Coxarthrose faisant suite à une fracture de la cotyle Ostéonécrose de la tête fémorale Coxopathies destructrices (tumorale, infectieuse ou rhumatismale) Dysplasie coxo-fémorale arthrosique   Les résultats post-chirurgicaux d’une prothèse de hanches sont très bons, 95% des patients récupèrent une bonne mobilité à la suite de l’opération.   Genou  Prothèse totale de genou Indications :   Arthrose primitive Arthrose secondaire (traumatique, métabolique, endocrinien) Plus rarement : autres pathologies rhumatologiques : goutte, chondrocalcinose (CCA) ; pathologies tumorales   Il existe 3 types de prothèse de genou : Totale (PTG) remplaçant les compartiments externe et interne +/- la rotule aussi Prothèse partielle ne remplaçant qu’un seul compartiment (PUC) Prothèse de rotule   En France, environ 40 000 prothèses de genou sont posées chaque année. Des résultats moins bons que la hanche  : 80% des patients présentent une nette amélioration (douleur et mobilité) après une arthroscopie du genou.   Autres types de prothèses  Les arthroplasties les plus fréquentes sont les prothèses de hanche et de genou, mais il est aujourd’hui possible de mettre des prothèses à toute articulation : épaule, cheville, coude, poignet, disque vertébral. Prothèse d'épaule et prothèse de cheville Ostéopathie et prothèses : Quand consulter un ostéopathe ?   => Avant la chirurgie   Pour se préparer à l’opération  Faire un bilan de l’amplitude articulaire préopératoire Relâcher les tensions musculaires Soulager les douleurs articulaires /musculaires => Après la chirurgie Pour soulager les douleurs post-opératoires   Accélérer la récupération Limiter l’apparition de raideur autour de la prothèse en travaillant sur la mobilité articulaire et les tissus cicatriciels Rétablir un équilibre postural Donner des conseils d’étirements et de renforcements pour accompagner la rééducation manuelle avec un kinésithérapeute

  • Ostéopathie et syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

    Ostéopathie et syndrome des ovaires polykystique Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), plus récemment appelé hyperandrogénie ovarienne fonctionnelle , est une maladie endocrinienne qui touche 8 à 13 % des femmes en âge de procréer.   Contrairement à ce que l’on pensait lorsque cette maladie a été découverte dans les années 1930, le SOPK ne se traduit pas par la présence de kystes ovariens mais (le plus souvent) par un trop grand nombre de follicules ou une trop grosse taille de ceux-ci.   D’après les recherches scientifiques, l’origine du SOPK serait multifactorielle, avec une prépondérance probable du facteur génétique.   Quels sont les signes cliniques du SOPK ? Ils ont été regroupés sous le titre «  Critères de Rotterdam  » : Hyperandrogénie clinique   Acné Hirsutisme (abondance de poils) Alopécie (chute de cheveux)  Oligo-anovulation ou anovulation Cycles menstruels très longs (plus de 35 jours) avec souvent moins de huit menstruations par an (Oligo ménorrhée) voire absence de règles (aménorrhée)  Infertilité   Aspect morphologique des ovaires à l’échographie L’un des ovaires, ou les deux, présentent des follicules de 2 à 9 millimètres de diamètre ou parfois des kystes   => Cette pathologie provoque très souvent un dérèglement hormonal qui peut se traduire par une hypersécrétion des hormones androgéniques provoquant parfois une hyperprolactinémie ainsi qu’une insulinorésistance, augmentant le risque de diabète. Par ailleurs, 50 à 70 % des femmes atteintes de SOPK sont en surpoids.   Le diagnostic de cette pathologie se fait par la combinaison de critères cliniques : critères de Rotterdam décrits plus haut, associés à un bilan hormonal et sanguin ainsi qu’à une échographie pelvienne.   Le diagnostic est souvent très tardif et survient généralement quand la femme peine à tomber enceinte.   Il n’existe pour l’instant pas de traitement curatif, mais un traitement des symptômes ainsi qu’un traitement hormonal.   Que peut apporter l’ostéopathie dans le suivi de patientes SOPK ?   L'ostéopathie n’est pas en mesure de soigner le SOPK mais elle aide à en soulager les troubles : En travaillant sur la zone pour libérer les tensions En traitant le corps dans sa globalité.   En adaptant sa prise en charge à chaque patient, l’ostéopathe peut travailler sur divers axes : Musculosquelettique pour redonner de la mobilité aux structures de la région lombo-pelvienne (bassin, lombaires, etc.) et diminuer les tensions musculaires associées Viscéral : l’ostéopathe peut travailler sur les attaches osseuses des organes génitaux et digestifs, l’objectif étant de redonner souplesse, élasticité et mobilité via des techniques myofasciales et viscérales Tissulaire : certaines femmes atteintes de SOPK subissent une opération chirurgicale au niveau des ovaires, laquelle peut occasionner des adhérences cicatricielles. L’ostéopathie peut alors (passé un délai d’un mois) aider à relâcher les tissus impactés, en utilisant des techniques dites « tissulaires ».   Enfin, l’ostéopathe peut vous donner des conseils : Pratique d’une activité physique régulière Gestion du stress : méditation ; exercices de relaxation   Un suivi pluridisciplinaire optimise la prise en charge de patientes atteintes de SOPK : Suivi diététique : diététicien ou nutritionniste Suivi gynécologique et ou endocrinologique Suivi par un sophrologue, psychologue ou psychiatre Suivi ostéopathique Pour aller plus loin  Asso'SOPK Asso'SOPK , une association nationale permettant aux patientes de s’informer sur le SOPK Deux ouvrages sur le sujet  : Le monde à l’ovaire, de Capucine Quemin  Le monde à l’ovaire, de Capucine Quemin Troubles hormonaux, reprenez le pouvoir, de Guénaëlle Abéguilé Troubles hormonaux, reprenez le pouvoir , de Guénaëlle Abéguilé

  • Ostéopathie et arthrose

    Ostéopathie et arthrose L’arthrose est la plus fréquente des affections rhumatologiques. C’est un problème majeur de santé qui affecte plus de dix millions de personnes en France.   Qu’est-ce que l’arthrose ? Définition de l’OMS : « L’arthrose est la résultante de phénomènes mécaniques et biologiques qui déstabilisent l’équilibre entre la synthèse et la dégradation du cartilage et de l’os sous-chondral. » L’arthrose se définit comme une affection chronique dégénérative liée à l’usure du cartilage associée à un phénomène inflammatoire entrainant ce que l’on appelle des crises arthrosiques. L’arthrose peut toucher toutes les articulations. L’arthrose est décrite comme une affection d’étiologie multifactorielle (génétique, congénitale, traumatique, environnementale) mais certains facteurs peuvent favoriser son apparition : Obésité / surcharge pondérale Traumatismes, chocs, entorses, fractures Pratique intensive d’une activité sportive sur le long terme Age Pathologies rhumatismales, pathologies de croissance Malformations congénitales   Il existe cinq stades radiographiques d’arthrose Stade 0 : radiographie normale Stade 1 : ostéophyte de signification douteuse Stade 2 : ostéophyte net sans diminution de l’interligne articulaire Stade 3 : ostéophyte net avec diminution de l’interligne articulaire Stade 4 : pincement sévère et sclérose de l’os sous-chondral   Comment savoir si j’ai de l’arthrose si je n’ai pas encore fait de radio ? Quand elle devient symptomatique, l’arthrose entraîne des douleurs de type « raideur articulaire mécanique » (c’est-à-dire lors des mouvements), avec un éventuel épanchement articulaire et des degrés variables d’inflammation locale.   L’arthrose se caractérise également par un dérouillage matinal allant de quinze minutes à plusieurs heures selon les stades. Selon la localisation et le schéma physiologique du patient, la douleur peut survenir ou être aggravée lors de : Montée ou descente d’escalier (genoux, hanche) Marche prolongée (genoux, hanche, lombaires) Port de charges (cervicales, dorsales, lombaires) Maintien prolongé d’une position assise, allongée ou debout L’évolution de l’arthrose est imprévisible ;   les lésions du cartilage ne régressent pas, mais leur progression n’est pas linéaire. L’évolution peut être très rapide et rendre nécessaire la pose d’une prothèse en moins de cinq ans. Cependant, dans d’autres cas, la maladie peut évoluer lentement, sur plusieurs années, sans induire de handicap majeur.   Prévalence de l’arthrose chez les 65-75 ans : Cervicarthrose : 75 % Colonne lombaire : 70 % Main : 60 % Genou : 30 % Hanche : 10 % Cheville : moins de 10 % Que peut apporter l’ostéopathie ?   L’ostéopathe est une médecine manuelle, elle ne permet pas de guérir l’arthrose, mais grâce à un traitement adapté, elle peut réduire l’impact de l’arthrose sur la qualité de vie en accompagnant le patient en dehors de phases de crises inflammatoires :   Diminution des douleurs Amélioration de la mobilité articulaire Prévention de l’aggravation   Dans le cas de l’arthrose, un suivi régulier peut vous permettre de limiter vos douleurs et réduire les raideurs articulaires causées la plupart du temps par le manque de mobilisation de l’articulation.   L’ostéopathe utilise des techniques diverses qui permettent de conserver ou améliorer la mobilité de vos articulations ainsi que de relâcher les tissus alentours.   L’ostéopathe est également en mesure de vous donner des conseils tel que des étirements et exercices de mobilité à mettre en place pour maintenir une bonne mobilité articulaire . « Le mouvement c’est la vie »   En cas d’arthrose, il est vivement recommandé de bouger !   Avant tout, il est essentiel de trouver une activité qui vous plaise et corresponde à vos aspirations. L’essentiel est de bouger de façon régulière. Le ministère de la Santé recommande un minimum de trente minutes d’activité physique par jour.   Voici un exemple de sports recommandés : Marche Vélo Natation Fitness : avec ou sans coach   Yoga Pilates Stretching / gym suédoise Taï-chi-chuan (Taï-chi) Qi-Qong

  • Ostéopathie et sports d’hiver

    Ostéopathie et sports d'hiver La période hivernale est l’occasion de partir à la montagne, en station de ski. L’environnement en montagne permet de pratiquer de nombreuses disciplines : ski alpin, ski de fond, luge, ou encore snowboard, raquettes, fatbike, patinage artistique.   Tous ces sports sont exigeants d’un point de vue physique, nécessitant une bonne maitrise de l’équilibre, de la stabilité ainsi que de la force. Les conditions climatiques et la nature accidentée du terrain peuvent également être source de traumatismes. L’ostéopathie peut être un soutien pour ces sportifs (amateurs comme de haut niveau) que ce soit en prévision d’un séjour à la montagne ou à postériori.   Quelles sont les blessures fréquentes en lien avec les sports d’hiver ?   Traumatismes : Entorse, fracture, lors d’une chute ou faux mouvement Tendinopathie   Quelles sont les articulations les plus sollicitées ?   Pour le ski et le snowboard : les genoux. En 2016, 44 % des femmes et 23 % des hommes ont subi une blessure au genou lors d’un séjour au ski. Ensuite et tous sports confondus : les épaules avec pour la même année environ 20 % de blessures, hommes et femmes confondus.   Quand consulter un ostéopathe ?   L'ostéopathe peut intervenir avant ou après un séjour à la montagne en période hivernale, en vous proposant un accompagnement personnalisé, vous donnant des conseils et des exercices à réaliser pour limiter le risque de blessure, améliorer la récupération ou accélérer la cicatrisation en cas de traumatisme.   Avant un séjour au ski : préparation physique   Pour optimiser la mobilité articulaire Pour renforcer le système musculaire et l’équilibre Pour apporter des conseils de préparation    En prévision d’un séjour en station de ski, l’ostéopathe réalisera un bilan permettant de relâcher d’éventuelles tensions musculaires, de redonner de la mobilité à certaines articulations et de corriger certains défauts posturaux pour prévenir l’apparition de douleurs ou de blessure lors du séjour.   Au retour de vacances au ski   Pour soulager et améliorer la cicatrisation après une chute ou une blessure En cas d’apparition d’une douleur, d’une gêne ou d’un blocage articulaire : genou, hanche, épaules, lombaires, etc. Pour mieux récupérer   À la suite de votre séjour à la montagne, votre ostéopathe vous accompagnera pour retrouver une bonne mobilité globale, soulager les éventuelles tensions musculaires et vous donner des conseils pour optimiser votre retour à la vie quotidienne.   Pour aller plus loin   Deux ouvrages sur le thème des sports d’hiver : Mon rêve d’or et de neige de Martin Fourcade Martin Fourcade : Mon rêve d'or Rêves de montagnes de Jon Krakauer   Jon Krakauer : Rêves de montagne

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