Cabinet d'ostéopathie Barbara Wolf Paris 12
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- Ostéopathie et troubles de la succion chez le nourrisson
Ostéopathie et trouble de la succion La succion est un réflexe inné. Ce réflexe de développe dès la 12e semaine de vie intra-utérine (succion des doigts ou des orteils). C’est un réflexe neurologique qui fait intervenir la langue, les lèvres, le palais, la mâchoire et les joues. Tout blocage fonctionnel ou organique de la zone crânienne, cervicale, mandibulaire ou linguale peut donc susciter des troubles de la succion chez le nourrisson. Quels sont les signes que votre bébé a un trouble de la succion ? Perte de poids ou difficulté à prendre du poids Difficulté à prendre le sein ou le biberon Pleurs durant la tétée (inconfort, douleur) Longue tétée sans signe de faim / faible quantité de prise Bébé qui se fatigue vite lors des repas (besoin de pause ou s’endort rapidement) Bébé qui bave beaucoup ou menton qui tremble Troubles associés : reflux, reflex de toux, troubles digestifs, respiratoires Chez la mère : douleur mammaire lors de l’allaitement Quelles sont les causes d’un trouble de la succion ? Le frein de langue c’est quoi ? Le frein de langue est une petite bande de tissu sous la langue, qui peut être trop courte ou tendue, limitant ainsi la mobilité de la langue. Cela peut entraver la capacité du bébé de faire avancer la langue pour pouvoir attraper le sein ou la tétine. Si vous remarquez que la langue de votre bébé peine à sortir de la bouche, à se mobiliser librement de côté ou à former une ventouse avec votre doigt, il est possible que votre enfant ait un problème de frein de langue. Cependant, Il est important de comprendre que tous les troubles de la succion ne sont pas causés par un problème de frein de langue. La cause peut être mécanique, fonctionnelle ou sensorielle (réflexe de succion) Bien souvent, des tensions cervicales, de la mâchoire et des tissus environnants sont des causes de restriction des mouvements buccaux. Ces tensions peuvent résulter de la position in utero, d’un accouchement difficile ou de contraintes mécaniques exercées lors de la naissance. Apport de l’ostéopathie L’ostéopathie, se place ici dans une étroite collaboration avec des spécialistes en périnatalité (sage-femme, pédiatre, conseillère en lactation... ) Consulter un ostéopathe pour un nourrisson sujet aux troubles de la succion peut être l’occasion de faire un bilan ostéopathique pour le bébé, mais aussi pour la maman, surtout lorsque l’accouchement a été difficile. Une séance d’ostéopathie pour un nourrisson implique des techniques douces et non invasives. L’ostéopathe effectuera un bilan manuel pour identifier les déséquilibres et utilisera des techniques spécifiques pour les corriger. Lors de sa prise en charge, l’ostéopathe devra s’assurer : De la bonne mobilité de la langue De l’ouverture de la bouche (mâchoire) De la bonne mobilité des cervicales et des épaules De la souplesse du palais Mais aussi la mobilité de l’ensemble du corps du nourrisson Quelques conseils pour l'allaitement Avant même de chercher un trouble fonctionnel ou organique lorsqu’on éprouve des difficultés d’allaitement, il faut parfois revenir à la base, c’est-à-dire le positionnement : => Pour la maman : Il faut s’assurer de la bonne position d’allaitement : Assise confortablement ; épaules bien relâchées Bébé à hauteur du mamelon face au sein; Emmener bébé au sein et non l’inverse. => Pour l’enfant : Une grande ouverture de bouche du bébé (comme s’il bâillait) va lui permettre de prendre une grande partie de l’aréole et non seulement le mamelon; Une langue qui s’avance assez loin sous le mamelon; Des lèvres supérieures et inférieures retroussées. Source oummi-materne.com Pour aller plus loin Deux ouvrages humoristiques permettant d’aborder la pédiatrie sur un ton léger Le bisou magique, existe-t-il ? Le bisou magique, existe-t-il? Mon guide anti-panique de Jules Fougère et Pedurg Mon guide anti-panique de Jules Fougère et Pedurg
- Ostéopathie pour les enfants et les adolescents
En complément du suivi médical, l'ostéopathie pédiatrique un accompagnement essentiel à chaque étape de développement Le parcours de développement de l’enfant, de la petite enfance (2 à 6 ans) jusqu’à l’âge adulte, est jalonné de phases essentielles. Durant cette période, l’enfant apprend, découvre, et se transforme tant sur le plan physique que psychologique : acquisition du langage, entrée à l'école, exploration des activités sportives et artistiques, ainsi que changements hormonaux. La croissance est un processus fondamental qui influence directement la santé future de l’enfant. Un suivi ostéopathique régulier, à raison d'une à deux séances par an, aide à prévenir les troubles de la croissance, les douleurs et à soulager les éventuels dysfonctionnements déjà présents. L’intervention d’autres professionnels de santé (orthophoniste, orthodontiste…) peut également être nécessaire pour garantir une prise en charge globale de l’enfant. Ostéopathie pour enfants Pourquoi consulter un ostéopathe pour son enfant ? De la naissance à 6 ans: À cet âge, l’enfant est très actif et en plein développement moteur. L’ostéopathie peut alors intervenir pour : - Prévenir ou corriger des déséquilibres liés à la marche et à l’apprentissage de l’écriture ; - Soulager les premiers troubles posturaux ; - Effectuer un bilan ponctuel en cas de chute ou traumatisme. Motifs courants de consultation : - Chutes ou traumatismes nécessitant une prise en charge médicale (plâtre, rééducation). - Retard ou douleurs de croissance - Troubles digestifs (Coliques, RGO, constipation...) - Troubles du sommeil. - Troubles ORL fréquents (rhinopharyngites...). - Troubles posturaux (scoliose, maladie de Scheuermann...). - Troubles respiratoires, comme l’asthme. Entre 6 et 12 ans À cet âge, le développement physique s’accélère avec de nouveaux défis. Pendant cette phase, la consultation ostéopathique semi-annuelle peut répondre aux besoins suivants: - Douleurs dorsales liées au port du cartable ou aux mauvaises postures - Accompagnement lors du début d’une activité sportive ou artistique - Troubles ORL chroniques (otites à répétition, sinusites...) - Suivi en complément de traitements orthodontiques pour prévenir les maux de tête, bruxisme, cervicalgies, ou vertiges. Les consultations régulières, en particulier en lien avec les soins dentaires, permettent de limiter les contraintes engendrées par les appareils orthodontiques. Pendant l’adolescence L’adolescence est une période de changements intenses, avec des contraintes physiques et hormonales. Ces transformations peuvent générer du stress, de la fatigue, des troubles du sommeil et de la concentration. L’ostéopathie aide à gérer : - Les troubles posturaux. - Les douleurs liées à une croissance rapide. - Les douleurs en lien avec les traitements orthodontiques. - Les traumatismes (chocs, fractures, entorses). - Les douleurs menstruelles chez la jeune adolescente. Déroulement d'une consultation d'ostéopathie pour enfants La présence d’un adulte est requise pour toute consultation d'un mineur. À partir de 13 ans, une autorisation parentale signée peut permettre au mineur de consulter seul. Comme pour un adulte, la consultation commence par une anamnèse détaillée, incluant les antécédents médicaux, habitudes et activités de l’enfant. Les consultations se déroulent dans un climat de confiance et de bienveillance. L'ostéopathe prend le temps d'écouter les parents et l'enfant. Les techniques utilisées sont adaptées à l'âge, à la morphologie et au besoins spécifiques de chaque enfant, afin de lui procurer un maximum de confort
- Ostéopathie et pathologies respiratoires chroniques : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Bronchopneumopathie chronique obstructive Les maladies respiratoires chroniques touchent plus de 550 millions d’adultes dans le monde, c’est l’une des principales causes de décès et d’invalidité. Trois pathologies courantes sont abordées dans cette série d’articles : L’Asthme (article précédent) La BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) (présent article) L’Apnée du sommeil (article ultérieur) Le système respiratoire 1) Bronchopneumopathie chronique obstructive : Définition et épidémiologi e La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie chronique respiratoire. Elle appartient « au même titre que l’asthme » à la catégorie des TVO = troubles ventilatoires obstructifs. Elle est définie comme une maladie inflammatoire. Elle touche majoritairement les hommes mais de plus en plus les femmes. La fréquence de cette maladie chez les femmes est passée de 28 pour 10 000 en 2006 à 41 pour 10 000 en 2015. Selon l’OMS, la BPCO constitue la troisième cause de mortalité dans le monde. Source : INSERM (juin 2020) 2) Clinique Le premier symptôme est la dyspnée. La dyspnée est la dénomination scientifique de la gêne respiratoire. Dans le cas de la BPCO, elle survient lors de l’expiration. Associé à la dyspnée, le second symptôme est la présence de toux chronique. Cette toux s’accompagne fréquemment d’expectorations muqueuses. Autres symptômes : Tirage musculaire Fatigue NB : la BPCO se distingue de la bronchite chronique par son caractère permanent et irréversible. 3) Facteurs de risque et diagnostic La BPCO est la conséquence de multiples agressions environnementales. Le principal facteur de risque est le tabagisme actif. Le tabagisme passif peut également contribuer aux symptômes respiratoires et à la BPCO en surchargeant les poumons en particules et gaz inhalés. Les autres facteurs de risque comprennent : Les expositions professionnelles à des polluants (environ 15 % des BPCO), La pollution atmosphérique, Des facteurs génétiques. La pathologie étant très longtemps asymptomatique ou peu symptomatique, cela entraine un diagnostic retardé ou une absence de diagnostic. · Un examen, appelé Exploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR ) , permet de détecter l’obstruction des bronches et d’évaluer la sévérité de l’atteinte bronchique. La radio thoracique : elle ne fait pas le diagnostic de BPCO mais permet d’écarter une infection pulmonaire. Une fois le diagnostic posé, quatre stades de la maladie sont identifiés : Source "Formathon" - Congrès de médecine générale 4) Les poumons Source : Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) L es poumons sont les organes de la respiration. Ils transmettent l’oxygène dans le sang et éliminent le gaz carbonique. L’air inspiré pénètre par la trachée et s’introduit dans les bronches qui se subdivisent en bronches toujours plus petites puis en bronchioles, débouchant dans les alvéoles. Le poumon droit est divisé en trois lobes, supérieur, moyen et inférieur, séparés par une scissure oblique (la grande scissure) et une scissure horizontale (la petite scissure). Le poumon gauche est divisé en deux lobes supérieur et inférieur séparés par la grande scissure qui s’étend de haut en bas, et d’arrière en avant. Le muscle diaphragmatique est le muscle le plus important de la respiration. Il se situe dans la partie basse de la cage thoracique . Cf description de ce muscle dans l’article sur l’asthme. Les contractions musculaires du diaphragme et de la cage thoracique permettent aux poumons de se gonfler et de se dégonfler, par augmentation / diminution du volume de la cage thoracique. 5) Traitement La BPCO ne peut pas être guérie mais une prise en charge adaptée permet d’améliorer la qualité de vie des patients. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : Élimination du tabac et de la pollution Vaccination Médicaments Oxygénothérapie Les médicaments les plus importants pour traiter la BPCO sont les bronchodilatateurs inhalés qui détendent les voies respiratoires pour qu’elles restent dilatées. 6) Apport de l’ostéopathie Pour une respiration optimale, la cage thoracique et l’ensemble de ses articulations et muscles doivent fonctionner harmonieusement et être libres de tensions. L’ostéopathie est une approche holistique qui vise à rétablir l’équilibre et peut contribuer à améliorer les fonctionnalités défaillantes. Concernant la BPCO, toutes les techniques ostéopathiques peuvent s’avérer bénéfiques. Objectif du traitement ostéopathique : Amélioration de la mobilité thoracique Relâchement des muscles respiratoires (diaphragme et autres) : Les techniques fasciales peuvent aider à réduire la tension musculaire et faciliter la respiration Une approche multidisciplinaire, incluant l’ostéopathie, permet au patient une prise en charge optimale. L’ostéopathe peut travailler en collaboration avec le kinésithérapeute, médecin généraliste et pneumologue pour un suivi adapté. Un suivi ostéopathique permet d’améliorer le confort de vie. Sources de l'article INSERM : Article mis à jour en juin 2020. Auteurs : Maurice Hayot (unité Inserm 1046, CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier), Pascal Pomiès (unité Inserm 1046) et Sophie Lanone (unité Inserm 955, Créteil) Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Une toux chronique et un essoufflement à ne pas négliger OMS : Article publié en novembre 2024 Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) Sante publique France : Article mis à jour en juin 2019 BPCO et insuffisance respiratoire chronique HAL Open Science - Institut de Formation en Ostéopathie du Grand Avignon (IFO - GA) : Mémoire de fin d’études en Ostéopathie de Vanessa Plaisent et Emma Sabatier - soutenu en juin 2021.m Effet sur la fonction pulmonaire de techniques ostéopathiques chez des malades atteints de bronchopathies obstructives : méta-analyse et revue systématique Santé respiratoire France : La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l’emphysème Centre Européen d’Enseignement Supérieur en Ostéopathie (CEESO) : Article de Samia YOUSSEF MARGONTIER publié en juin 2017 et extrait de son mémoire de fin d'étude présenté en avril 2015 Impact de la prise en charge ostéopathique sur les paramètres respiratoires chez les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) - Étude expérimentale OSTEOPEDIA : Article de Maiwen Habchi mis à jour le 14/03/2023 Efficacité du traitement ostéopathique chez les patients avec bronchopneumopathie chronique obstructive stable de modérée à sévère : une étude pilote randomisée et contrôlée
- Ostéopathie et névralgie cervico-brachiale (NCB)
Douleur cervico-brachiale 1) Définition et épidémiologie La névralgie cervico-brachiale (NCB) est une douleur due à la compression d’une racine nerveuse ou du trajet nerveux lié au rachis cervical inférieur. Selon une étude réalisée par le International Journal of Environmental Research and Public Health en 2018, la NCB présente un ratio de 60% de femmes pour 40% d’homme et une tranche d’âge située entre 40 et 50 ans en moyenne. Cette étude montre une prévalence de 15% toute tranche d’âge confondue. 2) Le plexus brachial Les nerfs du bras La moelle épinière passe à l’intérieur des vertèbres qui la protègent (canal médullaire) et distribue huit racines nerveuses de chaque côté, à chaque étage, qui sortent entre deux vertèbres à chaque fois. Le plexus brachial est constitué de l’ensemble des racines nerveuses du membre supérieur qui sortent de la moelle épinière au niveau cervical de la colonne vertébrale. Les nerfs émergent de la colonne vertébrale par une ouverture entre deux vertèbres appelée foramen ou trou de conjugaison. Ces nerfs cheminent du cou jusqu’à la main et innervent les muscles, la peau et les articulations sur leur trajet. Les racines nerveuses sont nommées selon la vertèbre cervicale d’où elles émergent : C5, C6, C7, C8 et T1. Les principaux nerfs issus du plexus brachial et innervant le membre supérieur sont : Les nerfs supra scapulaires et axillaires, responsables de la mobilité de l’épaule, Le nerf radial, responsable de l’extension du coude et de la main, Le nerf musculocutané, responsable de la flexion du coude, Le nerf médian, permettant la flexion du poignet et d’une partie des doigts, Le nerf ulnaire, responsable de la flexion d’une partie des doigts et de la mobilité de la main. 3) Clinique et traitement => Les signes Cette pathologie se manifeste par des déficits sensori-moteurs plus ou moins importants et par une douleur cervicale à type « raideur » avec une diminution notable de la mobilité. Elle a un caractère irradiant (sensations de décharges électriques ou coups de jus) suivant un trajet bien précis allant des cervicales jusqu’aux doigts. La symptomatologie est majoritairement unilatérale, c’est-à-dire d’un seul côté. Selon le degré d’atteinte, la douleur peut être d’horaire diurne voire diurne et nocturne détériorant la qualité du sommeil du patient. La symptomatologie peut également s’accompagner de céphalées (maux de tête). => Les causes Deux causes principales correspondent à 95% des étiologies de la névralgie cervico-brachiale : - L’arthrose cervicale . Elle est à l’origine d’une réduction du diamètre du foramen par lequel les racines nerveuses cervicales sortent du canal médullaire. - La hernie discale cervicale par protrusion du disque, provoquant la compression de la racine nerveuse. - D’autres causes rares peuvent être à l’origine d’une NCB dans 5% des cas. Par exemple les fractures vertébrales, tumeur, microtraumatismes au niveau du cou (pratique sportive excessive, position anormale) ou traumatisme type « coup du lapin ». => Le diagnostic Le diagnostic doit être établi par un interrogatoire médical suivi d’un examen clinique (test neurologiques). Le médecin peut ensuite prescrire des examens complémentaires : Radio , scanner , ou IRM ainsi qu’un électromyogramme (EMG) pour confirmer ou infirmer le diagnostic et surtout trouver la cause de l’atteinte. => Le traitement Suite au diagnostic médical, le traitement de la NCB varie suivant sa cause et son degré d’atteinte, ainsi que selon la pénibilité des symptômes. Il peut consister en un traitement anti-inflammatoire et antalgique dans un premier temps. Une rééducation chez un kiné et un suivi ostéopathique peuvent être proposés. L’option chirurgicale se fait généralement en dernier recours ou après échec thérapeutique. 4) NCB et Ostéopathie L’ostéopathe est un thérapeute de première intention. Si le diagnostic n’est pas encore effectué il posera lors de l’anamnèse les bonnes questions et réalisera des tests pour orienter le patient vers la bonne prise en charge. Une fois le diagnostic posé, l ’objectif de l’ostéopathe sera d’aider à retrouver un équilibre global afin que les contraintes soient réparties sur l’ensemble de la région cervicale et brachiale. L’ostéopathe fera un bilan global mais se focalisera particulièrement sur les régions cervicale, thoracique, du membre supérieur et viscérale. En fonction de la cause de la NCB, certaines techniques ne sont pas recommandées , notamment le cracking cervical. Prise en charge pluridisciplinaire : La rééducation avec un kinésithérapeute peut être simultanée au suivi ostéopathique. 5) Sources de l'article Centre de Chirurgie Ostéo-articulaire et du Sport Névralgie cervico-brachiale Haute autorité de santé : Fiche « Bonnes pratiques » publiée en novembre 2020 Pertinence de l’imagerie cervicale - Cervicalgie non traumatique chez l’adulte National Library of medicine – PanAfrican Medical journal (PAMJ) : Article publié en octobre 2013 Étude longitudinale de la névralgie cervico-brachiale dans le service de neurologie du CHU Gabriel Touré, Bamako (Mali) Association Maladie de Tarlov - Arachnoïdite - Syringomyélie ((AMTAS) : La névralgie cervico-brachiale Haute autorité de santé : Thèse de Stéphanie Cedard publiée en octobre 2019 Étude de la prise en charge des douleurs neuropathiques en médecine générale : exemple de la névralgie cervico-brachiale National Library of medicine : Article publié en septembre 2018. Auteurs Young-Ki Kim, Dongmug Kang, Ilho Lee and Se-Yeong Kim Differences in the Incidence of Symptomatic Cervical and Lumbar Disc Herniation According to Age, Sex and National Health Insurance Eligibility: A Pilot Study on the Disease’s Association with Work
- Torticolis & plagiocéphalie du nourrisson
Nouveau né avec un torticolis congénital 1) Torticolis a) Définition et chiffres Le torticolis congénital est une affection dans laquelle la tête est penchée d’un côté et tournée de l’autre. C’est une des principales pathologies néonatales avec la dysplasie de hanche et le pied bot. Selon les chiffres de la HAS, 0,3 à 2% des nouveau-nés présentent un torticolis congénital. b) Clinique Les déformations crâniennes positionnelles du nourrisson Il existe trois types de torticolis Postural Congénital musculaire (TCM) : le plus fréquent Osseux : rare, associé à des malformations congénitales de naissance N.B : Dans cet article, nous traiterons des deux principales causes, le torticolis osseux n’étant pas du ressort de la thérapie manuelle. Le torticolis postural apparait suite à une position préférentielle de l’enfant in-utéro et lors de ses premières semaines de vie. Le TCM est dû à un spasme musculaire par contraction unilatérale du SCOM (Sterno-cléido-occipito-mastoïdien) Signes : La tête du bébé est en inclinaison et rotation du côté opposé. Le bébé a du mal à tourner sa tête. Le bébé se tourne toujours du même côté. c) Quels sont les facteurs de risque de Torticolis ? Primiparité (première grossesse/accouchement) Présentation par le siège Extractions instrumentales Contraintes in-utéro Quelles sont les conséquences d’un torticolis ? Divers troubles peuvent apparaître à terme si le torticolis n’est pas pris en charge ou suffisamment tôt, comme : Une déformation vertébrale Une plagiocéphalie Des problèmes fonctionnels oculaires Une difformité faciale Une plagiocéphalie Le principal risque à court terme est la plagiocéphalie 2) Plagiocéphalie a) Définition et chiffres La plagiocéphalie est une déformation crânienne entrainant un aplatissement de l’arrière et/ou du côté du crâne et une asymétrie crânienne associée. Selon la haute autorité de santé « HAS », La plagiocéphalie touche 1 quart des bébés b) Clinique Il existe deux formes de plagiocéphalie : par craniosténose et positionnelle : La plagiocéphalie positionnelle représente environ 98% des cas et est bénigne. Elle se développe chez le nourrisson, pour lequel le crâne est relativement souple et grandit particulièrement vite. La craniosténose qui n’est pas du ressort de la thérapie manuelle, elle nécessite une prise en charge lourde voire chirurgicale, nous aborderons dans ce paragraphe la plagiocéphalie positionnelle. Source : Association plagiocéphalie, info et soutien. c ) Quels sont les facteurs de risque de plagiocéphalie ? Macrosome (gros bébé : plus de 4 kgs à la naissance) Primiparité (première grossesse) Grossesse multiple (jumeaux, etc) Mauvaise position intra-utérine Prématurité Accouchement long Utilisation d’instruments / manœuvre lors de l’accouchement Manque de temps d’éveil sur le ventre Manque de stimulation Surutilisation de matériel inadapté (transat, cosy, cocon) Torticolis : TCM et postural Aucune donnée de la littérature actuelle ne permet de conclure à un lien de causalité entre déformation crânienne positionnelle et retard neurodéveloppemental, troubles spécifiques ophtalmologiques, oculomoteurs, ou vestibulaires. Les conséquences de la plagiocéphalie posturale sont essentiellement esthétiques et posturales. 3) Approche ostéopathique Le torticolis et la plagiocéphalie sont les motifs principaux motifs de consultation pour les nourrissons Quand consulter l’ostéopathe ? Entre 0 et 3 mois : une visite chez l’ostéopathe est recommandée : En prévention : En prévention. Un bilan chez l’ostéopathe peut être réalisé dès les premiers jours si le bébé présente une limitation de rotation de la tête ou une préférence, voire en cas de doute. En traitement d’une déformation crânienne (défaut de mobilité, inconfort) L’ostéopathe fera une anamnèse dans laquelle il posera d’abord des questions sur la grossesse, l’accouchement, les premières semaines de vie de bébé pour comprendre les circonstances d’apparition du torticolis ou de la plagiocéphalie Puis, après un premier contact visuel avec le bébé, il réalisera un examen complet de l’enfant, testant sa mobilité Le traitement se fera à l’aide de techniques douces et non invasives, pour améliorer la mobilité du bébé et son confort. Le nombre de séances varie selon l’âge du bébé, la sévérité des asymétries ainsi que la précocité du diagnostic. Le traitement d’un TCM se fait dans un cadre pluridisciplinaire entre ostéopathe et Kinésithérapeute. 4) Sources de l'article ARTICLES Société française de pédiatrie : Pas à pas en pédiatrie – F. Canavese, M. Rousset (mai 2017) Le torticolis congénital National Library of Medecine : Article de Miriam V Mills (mars 2021) L'utilisation du traitement manipulatif ostéopathique dans la pouponnière et son effet sur la santé au cours des six premiers mois de la vie : une étude observationnelle rétrospective cas-témoins National Library of Medecine : Article de Pawel Posadzki, Bhone Myint Kyaw, Arkadiusz Dziedzic, Edzard Ernst (juillet 2022) Traitement ostéopathique manipulatif pour les affections pédiatriques : mise à jour d'une revue systématique et d'une méta-analyse Haute Autorité de Santé (HAS) – Conseil National de pédiatrie : Fiche Mémo Février 2020 Prévention des déformations crâniennes positionnelles et mort inattendue du nourrisson National Library of Medecine : Article de Wassia Kessomtini, Wafa Chebbi (juillet 2014) Torticolis musculaire congénital chez l'enfant Haute Autorité de Santé (HAS) – Conseil National de pédiatrie : Communiqué de presse (Mars 2020) Prévenir la plagiocéphalie sans augmenter le risque de mort inattendue du nourrisson Fiche conseil aux parents OUVRAGES L'ostéopathie et la déformation crânienne de mon bébé de Raymond Solano (novembre 2015) Ostéopathie et déformation crânienne du nourrisson Ostéopathie pédiatrique de Nicette Sergueef (mars 2019) Ostéopathie pédiatrique L'ostéopathie pédiatrique - Protocole thérapeutique pour le nourrisson et le jeune enfant de de Patrice Tidière (septembre 2016) L'ostéopathie pédiatrique - Protocole thérapeutique pour le nourrisson et le jeune enfant
- Ostéopathie et cyclisme
Cyclisme En 2022, la Fédération Française de Cyclisme (FFC) comptait plus de 100 000 licenciés, la classant en 18e position des sports les plus pratiqués par les français. Selon d’autres sources, le cyclisme est en 2024 la cinquième activité sportive préférée des français. Disciplines du cyclisme Le cyclisme regroupe un total de quinze disciplines dont neuf disciplines olympiques réparties dans 4 grandes catégories : Cyclisme sur route : trois disciplines Course en ligne Contre-la-montre Cyclisme sportif ou de loisir Cyclisme sur piste : deux disciplines Sprint Poursuite et endurance Vélo tout terrain (VTT) : découpé en six disciplines Enduro Assistance électrique Cross-country olympique Cross-country eliminator Descente VTT trial BMX : divisé en quatre disciplines Time trial Race Freestyle park Freestyle flatland Facteurs de risque de blessure Quelle que soit la discipline, le cyclisme permet d’améliorer son endurance et renforcer son système musculaire mais nécessite la prise en compte de certains paramètres techniques pour éviter de se blesser. Facteurs intrinsèques potentiels de blessure : Une mauvaise posture statique Un mauvais alignement dynamique Le niveau de forme physique Déséquilibre musculaire Facteurs extrinsèques potentiels de blessure Paramètres d’entrainement : volume, intensité, fréquence Mécanique du vélo : cale-pieds, pédale automatique, mauvais réglage de la selle, du guidon Pathologies et blessures du cycliste Douleurs du cycliste Rachialgie : Lombalgie, cervicalgie, dorsalgie Gonalgie Tendinite : quadriceps, TFL, patte d’oie, tendon d’Achille Aponévrosite plantaire Syndrome du canal carpien Compression du périnée ( Impact de la selle sur le périnée) Le périnée correspond à la zone du plancher pelvien délimité par les ischions sur les côtés (os des fesses), le coccyx à l’arrière (partie terminale du rachis) et les os pubiens à l’avant. Lors de la pratique du vélo, le périnée se retrouve comprimé par la position assise sur la selle, ce qui contraint la circulation sanguine et peut amener à une hypoxie (manque d’oxygène) locale. Ce phénomène peut entrainer une irritation du nerf pudendal se traduisant par des sensations d’engourdissement, picotement dans la zone et entrainer des troubles de la miction, en particulier chez l’homme. Pour éviter ce phénomène, il est important de bien choisir sa selle, de bien la régler et d’adapter sa posture de conduite (changer régulièrement de position sur la selle). Apport de l’ostéopathie Amateur ou de haut niveau, le cyclisme étant une activité sportive soumettant le corps à de nombreuses contraintes, un suivi ostéopathique régulier peut s’avérer bénéfique en préparation d’objectifs ou en récupération après blessure ou contraintes importantes. Dans un premier temps, l’ostéopathe peut effectuer une évaluation de la posture du cycliste, en identifiant les zones de moindre mobilité et de tensions musculosquelettiques. Comme pour tous sportifs, l’ostéopathe utilise des techniques manuelles visant à corriger les déséquilibres musculaires et articulaires du corps. En améliorant l’équilibre et l’alignement du corps, en favorisant la mobilité articulaire et la coordination musculaire, l’ostéopathe peut contribuer à optimiser la performance du cycliste. Sources de l'article STATISTICA Le cyclisme en France - Faits et chiffres Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires Enquête nationale “usage du vélo” : Résultats 2023 Collège d’Études Ostéopathiques, Montréal, Canada : Mémoire de Simon Lambert Lemay présenté en mai 2019 L'influence d'un traitement d'ostéopathie ciblé sur l'adaptation de la position du cyclosportif CNRS, le journal : Article d’Adèle Vanot publié le 5 août 2024 Le vélo, c'est aussi de la science HAL open science : Université Paris Est - Thèse de Francis Papon publiée en 2013 Le retour du vélo comme mode de déplacement HAL open science : Université de Pau et des pays de l’Adour - Mémoire de master 2 de Rémi Castells publié en juin 2023 Approche multifactorielle des déterminants de la performance en sprint en cyclisme sur route
- Ostéopathie et pathologies respiratoires chroniques : Partie 1 - L’asthme
Pathologies respiratoires chroniques Les maladies respiratoires chroniques touchent plus de 550 millions d’adultes dans le monde, c’est l’une des principales causes de décès et d’invalidité. Ici, nous aborderons trois pathologies courantes, chacune détaillée dans un article mensuel. L’Asthme (présent article) La BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) (article à venir) L’Apnée du sommeil (article ultérieur) L’ASTHME Asthme 1) Définition et épidémiologie L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes inférieures, associant des symptômes respiratoires paroxystiques (dyspnée, toux…) et une obstruction chronique des voies aériennes. C’est une maladie chronique probablement inscrite dans les gènes. Elle évolue le plus souvent par des poussées (crises) dont l’aspect aigüe et sifflante représente la caractéristique majeure . C’est une pathologie liée à une inflammation bronchique permanente plus ou moins importante . L’inflammation est une réponse immunitaire . Cette inflammation bronchique peut s’aggraver progressivement (surtout si elle n’est pas traitée) pour aboutir à une gêne permanente voire à une insuffisance respiratoire chronique obstructive . En France , la prévalence de l’asthme est de 7% chez l’adulte et 10 à 15% des enfants. Il y a donc environ 4 millions d’asthmatiques . L’asthme peut aussi être une maladie professionnelle : environ 10 % des cas d’asthme en France . La prévalence de l’asthme a doublé au cours des vingt dernières années dans les pays développés. 2) Clinique La crise d’asthme La crise d’asthme est caractérisée par une contraction importante des bronches. Lors de la crise, il se produit une sécrétion excessive de mucus qui obstrue les bronches. La crise d’asthme empêche l’entrée d’un volume suffisant d’air dans les alvéoles pulmonaires. Elle peut dans les cas les plus graves entrainer une hypoxémie sévère et une tachycardie. Le principal risque d’une crise d’asthme est la détresse respiratoire, pouvant conduire à une désaturation en oxygène nécessitant une hospitalisation en urgence. Environ la moitié des asthmatiques ne font pas de crise. L’asthme peut s’exprimer de façon chronique par des manifestations moins typiques : Sensation d’oppression thoracique Essoufflement ou difficultés respiratoires parfois au repos Dyspnée ou toux déclenchée par l’effort Épisode de gêne nocturne entraînant le réveil Sifflement expiratoires transitoires On distingue quatre catégories d’asthmes : L’asthme intermittent L’asthme persistant léger L’asthme persistant modéré L’asthme persistant sévère Source : Muriel Anthonot (UNSPF, ANEPF, Université de Lorraine) 3) Facteurs de risque et diagnostic Facteurs de risque : Génétique Terrain atopique (allergies) Effort Tabagisme actif/passif Six professions à risque : Boulangers/pâtissiers, coiffeurs, agents de nettoyage, peintres, travailleurs du bois et professionnels de santé. Médicaments : B-bloquants, AINS (anti-inflammatoires), aspirine Infection respiratoire virales RGO (reflux gastro-œsophagien) Les gènes impliqués sont nombreux et encore incomplètement identifiés. Certains d’entre eux conditionnent l’existence de l’hyperréactivité bronchique. D’autres interviennent pour déterminer le caractère particulier de l’inflammation bronchique de l’asthmatique (inflammation de type TH2.) Diagnostic En situation aigüe : Le diagnostic se fait par la crise d’asthme. Le diagnostic en situation aigüe ne pose donc pas de problème. En l’absence de crise , le patient présente des symptômes tels des bronchites à répétition. Un premier bilan médical permet d’apprécier les symptômes et leur évolution, de questionner la présence de facteurs de risque, l’environnement, la concomitante d’éventuelles autres pathologies. Pour confirmer le diagnostic, un pneumologue réalisera un EFR = Exploration Fonctionnelle Respiratoire. Cet examen non invasif permet d’évaluer la capacité respiratoire. La spirométrie, la pléthysmographie et la mesure de capacité de diffusion sont des examens non douloureux au cours desquels il est demandé au patient de respirer dans un embout situé dans la bouche. Autre examen : d es tests cutanés peuvent être réalisés par un allergologue pour vérifier l’origine et la nature de l’allergène. 4) Traitements Les crises d'asthme ne sont que l’aspect spectaculaire de la maladie. L'asthme est caractérisé par la présence, y compris entre les crises, d'une inflammation persistante des voies aériennes. Le traitement médical de l’asthme repose sur la combinaison de : L'éducation thérapeutique La prise en charge des facteurs aggravants ou étiologiques de l’asthme La prescription de médicaments Deux catégories de médicaments : o Bronchodilatateurs (pour la crise) o Anti-inflammatoires et/ou antihistaminiques (traitement de fond) 5) Le diaphragme, pilier de la respiration Système respiratoire Source : msdmanuals.com Le diaphragme est un muscle large et mince, situé à la base des poumons, qui joue un rôle crucial dans la respiration. Ce muscle en forme de dôme sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. Lors de l'inspiration, le diaphragme se contracte et descend, permettant ainsi aux poumons de se remplir d'air. Lors de l'expiration, il se relâche et remonte, facilitant l'expulsion de l'air des poumons. Chez un patient asthmatique, le diaphragme se retrouve souvent sur-sollicité. Certains muscles comme les scalènes, SCOM (sterno-cléido-occipito-mastoïdien), les intercostaux externes, les pectoraux ainsi que les trapèzes sont dits inspirateurs accessoires, en cas de besoin ils se contractent de manière excessive pour aider le diaphragme : ce phénomène est appelé tirage musculaire. 6) L'asthme - Apport de l’ostéopathie De par son approche globale du corps, l’ostéopathie peut offrir en complément du suivi médical plusieurs apport bénéfiques aux patients asthmatiques : Amélioration de la fonction respiratoire L’ostéopathie peut se focaliser sur la cage thoracique, le diaphragme et les muscles thoraciques pour améliorer leur mobilité. Par des techniques viscérales notamment, il est possible de faciliter l’expansion pulmonaire et d’améliorer la capacité respiratoire. Amélioration de la mobilité thoracique En utilisant des techniques articulaires sur les côtes et le rachis notamment. Réduction des tensions musculaires et ligamentaires Les patients asthmatiques peuvent développer des tensions au niveau des muscles du cou, des épaules et du dos, souvent dues à une respiration superficielle ou à l’anxiété associée . L’ostéopathie aide à relâcher ces tensions, ce qui peut améliorer le confort respiratoire 7) Sources de l'article SANTÉ PUBLIQUE FRANCE : Article mis à jour le 23 octobre 2024 Asthme INSERM : Dossier réalisé en collaboration avec Patrick Berger et Valérie Siroux. Publié le 13/07/2023. Asthme : Une inflammation chronique des bronches de mieux en mieux contrôlée OMS : Dossier publié le 6 mai 2024 Asthme medportal : Plate-forme d'information et de services de Novartis Pharma Suisse. Asthme Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) Tout savoir sur l'asthme National Library of Medecine : Thomas Boinet, Claire Leroy DavidArticle publié en février 2021 L'asthme chez l’adulte Manual Therapy, Posturology & Rehabilitation Journal : Article de Rodrigo Medina Vasconcelos Lago, Marco Antônio Figueiredo da Silva Filho, Alan Carlos Nery dos Santos Effect of osteopathic maneuvers in the treatment of asthma: review of literature French Clinical Research Infrastructure Network (F-CRIN) : communiqué de presse publié le 01 mai 2023 CRISALIS (réseau F-CRIN) dévoile 4 nouvelles études auxquelles les asthmatiques sévères peuvent participer ! Institut de formation supérieure en ostéopathie de Rennes (IFSO Rennes) : Mémoire de Louisia Fred réalisé en partenariat avec l’APHP BICHAT à Paris et publié en 2016 Effets d’un traitement ostéopathique sur la symptomatologie de l’asthme. Etude de la validité d’un protocole.
- Ostéopathie et colique du nourrisson
Ostéopathie et colique du nourrisson La colique est un trouble digestif bénin touchant environ 40% des nourrissons durant les 3-4 premiers mois de vie. Dans la majorité des cas, la colique est physiologique et due à l’immaturité du système digestif du bébé. Il n’y a donc pas de cause scientifique connue aujourd’hui à l’origine de la colique du nourrisson, mais voici les 2 diagnostics médicaux plus fréquents lors de la prise en charge médicale : 1) Intolérance au lactose 2) Allergie aux protéines de lait de vache Quand suspecter une colique du nourrisson ? Pleurs, cris inconsolable Bébé agité qui se recroqueville sur lui-même avec parfois le visage rouge Émission de gaz Ventre gonflé et dur Crises d’apparition nocturne ou en fin de journée le plus souvent La colique du nourrisson de moins de 3 mois ne provoque pas de fièvre, selles liquides, de perte de poids ni de vomissements, si ces symptômes apparaissent, il est urgent de consulter votre pédiatre ou médecin traitant. Pourquoi consulter un ostéopathe en cas de colique ? L’ostéopathe qualifié en traitement ostéopathique pédiatrique utilisera des techniques douces et non invasives pour soulager votre bébé : Des techniques viscérales pour améliorer la mobilité et le péristaltisme intestinale Des techniques fasciales pour libérer les tensions tissulaires autour des organes abdominaux et des muscles loco-régionaux. Des techniques crâniennes ciblant la zone cervico-crânienne, s’assurant la bonne mobilité du rachis cervical, des os du crâne pour s’assurer une bonne alimentation et un confort optimal pour la digestion Des techniques articulaires pour améliorer la mobilité du bassin et du rachis L’ostéopathe vous donnera également des conseils personnalisés pour soulager votre bébé
- Ostéopathie pour la femme enceinte
Une approche thérapeutique complémentaire. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre sage-femme. La grossesse est une période de grands bouleversements physiologiques pour la femme. Les modifications corporelles, notamment au niveau du bassin et de la colonne vertébrale, peuvent engendrer des douleurs et des tensions musculaires et articulaires. L'ostéopathie périnatale offre un accompagnement précieux pour atténuer la majorité des inconforts liés aux changements corporels durant cette période. En quoi consiste une consultation en ostéopathie périnatale ? L'ostéopathe réalise un examen approfondi, en tenant compte de l'histoire médicale de la patiente et des particularités de sa grossesse. Chaque geste de l’ostéopathe est ajusté aux différents stades de la grossesse et dans le respect des limites du corps de la femme enceinte. Les techniques employées sont douces et visent à assurer confort et sécurité pour la maman et le bébé. Ostéopathie et femme enceinte Bienfaits de l’ostéopathie pendant la grossesse - Soulagement des douleurs articulaires : L’ostéopathe peut soulager les douleurs lombaires, dorsales, les sciatiques, et les douleurs du bassin, souvent exacerbées par les transformations corporelles de la grossesse. - Réduction des symptômes digestifs : En travaillant sur la mobilité des organes internes les nausées et vomissements, fréquents en début de grossesse, peuvent être atténués. - Réduction des inconforts circulatoires : Pendant le second et le troisième trimestre, des techniques spécifiques sur le système vasculaire permettent de réduire les crampes, les gonflements et la sensation de jambes lourdes. - Préparation à l’accouchement : Pour un accouchement par voie basse, il est essentiel de maintenir une bonne mobilité du bassin, afin de faciliter la descente du bébé. Un travail sur le diaphragme et le plancher pelvien peut également aider à optimiser la respiration et la gestion de l’effort. Quand consulter un ostéopathe durant la grossesse Il n'y a pas de moment idéal pour commencer un suivi ostéopathique pendant la grossesse. Il est recommandé de consulter dès l'apparition de douleurs ou de gênes, mais également en prévention pour accompagner le corps dans ses transformations. Idéalement, un suivi trimestriel est conseillé pour garantir une bonne mobilité et prévenir les contraintes physiques. Le nombre de séances variera selon les besoins spécifiques de chaque femme. Et après l'accouchement ? L'ostéopathe aide la maman à récupérer la mobilité des structures corporelles sollicitées durant la grossesse et l’accouchement. Elle peut notamment soulager les douleurs du périnée, les tensions abdominales et les douleurs lombaires liées à l'allaitement.
- Ostéopathie et Reflux du nourrisson (RGO)
Ostéopathie et Reflux du nourrisson (RGO) Le reflux gastro-œsophagien (RGO) désigne le passage intermittent ou permanent d’une partie du contenu gastrique dans l’œsophage (à travers ce que l’on appelle le cardia). La muqueuse œsophagienne n’est pas adaptée à recevoir le contenu gastrique, d’où une réaction inflammatoire avec modification de la muqueuse. Le reflux gastro-œsophagien ou RGO concerne plus de 30% des nouveau-nés, il s'agit d’ailleurs de la deuxième cause des visites chez le pédiatre. Reflux gastro-oesophagien Le système digestif n’est pas mature à la naissance . Les reflux surviennent généralement avant l’âge de trois mois . Ils s’estompent avec la diversification alimentaire et la croissance, notamment avec l’acquisition de la position assise et debout donc entre neuf et douze mois en fonction des bébés. Le RGO disparaît spontanément au cours de la première année de vie dans 80 % des cas. Quels sont les signes cliniques d’un RGO du nourrisson ? Le reflux gastro-œsophagien simple se manifeste par des régurgitations bénignes de faible volume. Elles sont mêlées de lait et de salive. Elles surviennent généralement juste après la tétée. Le nourrisson continue cependant de prendre du poids et ne refuse pas de s’alimenter. Causes Chez le nouveau-né, le reflux gastro-œsophagien résulte d’une inadéquation entre le volume oeso-gastrique et la quantité de lait ingérée. La contenance de cette poche est extrêmement faible ; ce volume est d’environ 4 à 6 mL chez le nouveau-né au niveau de l’œsophage (contre 180 mL chez l’adulte). Cette disproportion est l’une des principales causes de RGO, du fait d’importants volumes de lait et d’air déglutis par le bébé. Le sphincter inférieur de l’œsophage, appelé cardia, est comparable à un clapet entre l’œsophage et l’estomac ; cependant, ce sphincter est immature chez le nouveau-né et des relaxations inappropriées de ce sphincter peuvent donner lieu à des remontées de liquide dans la bouche. Le crâne d’un nouveau-né est très souple. Au niveau de la base du crâne émerge le nerf vague (nerf X ou nerf pneumogastrique) responsable de l’innervation d’une grande partie du tube digestif dont fait partie l’estomac. Si ce nerf est comprimé, les informations qu’il transmet seront moins bien acheminées vers les organes. Cela peut provoquer un relâchement du cardia (sphincter de l’œsophage) et donc favoriser le reflux. Quand faut-il s’inquiéter si le bébé régurgite ? Si ces régurgitations s’accompagnent des symptômes suivants : Refus de s’alimenter/ pleurs durant les repas Stagnation ou perte de poids Vomissement ou rejet de bile (couleur jaune ou transparent) Vomissement en jet (sténose du pylore) Troubles ORL : toux nocturne, rhino-pharyngite, otite/ bronchite/sinusites récidivantes Troubles du sommeil Apport de l’ostéopathie Le RGO est un motif de consultation très fréquent en ostéopathie pédiatrique . Tout d’abord, l’ostéopathe réalisera une anamnèse et questionnera sur la grossesse ainsi que l’accouchement. Il posera des questions sur le mode d’alimentation du bébé, son mode de couchage, son environnement.. Ensuite il réalisera un bilan global vérifiant la bonne mobilité et l’absence de tensions dans toutes les zones du corps. Puis il utilisera des techniques douces et précises pour relâcher les tensions et dysfonctions retrouvées au bilan Il sera éventuellement amené à utiliser des techniques viscérales pour soulager les tensions notamment gastriques et œsophagiennes de votre bébé. Il pourra é galement travailler avec des techniques ostéopathiques crâniennes et de libérer le nerf vague, important pour l’innervation de l’estomac. En général une à trois séances suffisent à traiter les RGO du nourrisson. Il n’est pas possible de donner une réponse précise car chaque bébé réagit différemment et des conseils vous seront donnés pour adapter le suivi de votre enfant. Ces conseils peuvent porter sur l’alimentation : Fractionner l’apport alimentaire en plus petite quantité Ne pas coucher le bébé directement après le repas Éviter d’avoir une alimentation acide si vous allaitez Tester les laits anti-reflux Conseils d’ergonomie et d’environnement Mettre le bébé en position semi verticale Vérifier que la couche du bébé ne soit pas trop serrée pour éviter qu’il n’y ait trop de tensions abdominales Éviter de fumer : En effet, le tabagisme passif relaxe le sphincter inférieur de l’œsophage et irrite la muqueuse de ce dernier. Études scientifiques portant sur le RGO du nourrisson en ostéopathie Une étude clinique randomisée menée par Wander et al. (2018) a examiné l’effet de l’ostéopathie sur les symptômes de RGO chez les nourrissons. Les résultats ont montré une amélioration significative des symptômes, suggérant que l’ostéopathie pourrait être bénéfique en complément des approches conventionnelles. Dans une méta-analyse réalisée par Smith et coll. (2020), les chercheurs ont synthétisé les données de plusieurs études portant sur l’ostéopathie et les RGO chez les nourrissons. Les résultats ont indiqué une réduction statistiquement significative des symptômes de RGO chez les nourrissons traités par ostéopathie par rapport aux groupes témoins.
- Ostéopathie et golf
Ostéopathie et golf Le golf est le sport le plus pratiqué au monde après le football , surtout dans les pays anglo-saxons . En France, on compte plus 400 000 licenciés annuels dont environ 72% d’hommes et 28%de femmes. La moyenne d’âge des pratiquants est de 53 ans. La pratique du golf permet de développer et de conserver trois éléments essentiels du système ostéoarticulaire : la force, la souplesse et l'équilibre. Les deux gestes utilisés au golf sont le swing , pour rapprocher la balle du trou depuis le départ sur des longues distances, et le putt , pour mettre la balle dans le trou depuis le green. Le swing est un mouvement rapide et complexe dans lequel le joueur amène le club au-dessus de sa tête puis vient frapper la balle avec un mouvement du club vers le bas et l’avant. C’est un geste nécessitant une coordination et précision. Le putt désigne l’action de pousser la balle pour l’amener dans le trou. C’est un geste qui demande précision et concentration. Une étude de Perron (Perron et al. 2016) a montré, sur la population française, qu’une blessure ou une douleur apparaissait toutes les 500 heures de jeu, principalement au niveau des lombaires. Ces douleurs sont la première cause d’arrêt des carrières des joueurs professionnels (McHardy et al. 2016). Ce type de douleur peut apparaître suite à une amplitude articulaire plus faible au niveau de la région lombaire (Gluck et al. 2007) mais aussi au niveau des hanches (Lindsay et al. 2014). Pathologies du golfeur Pathologies du golfeur Lombalgie Golf Elbow : Épitrochléite = Tendinite des muscles s’insérant sur l’épitrochlée du coude (face interne du coude) Tendinite de la coiffe des rotateurs (épaule) Tendinite poignet Gonalgie Autres troubles musculo-squelettiques classiques (entorse, fracture, cervicalgies…) Apport de l’ostéopathie Le suivi du patient golfeur est similaire à celui de n’importe quel sportif. Quel que soit votre niveau, un suivi ostéopathique peut s’avérer propice : En prévention Bilan annuel /semi-annuel Préparation d’une compétition En cas de douleurs : Amélioration de la mobilité articulaire et relâchement des tensions musculo-aponévrotiques. Après une blessure Amélioration de la récupération physique. Optimisation de la cicatrisation Optimisation de la reprise sportive Le suivi régulier par un ostéopathe permet de maintenir une condition physique optimale pour la pratique durable du golf et limite le risque de blessure. Sources de cet article HAL open science - Thèse 2018 - École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers (ENSAM) : Analyse biomécanique du swing de golf de Maxime Bourgain IFM3R (Institut Régional de Formation aux Métiers de la Rééducation et de la Réadaptation) - Mémoire de fin d'étude 2019 : Les déficits musculosquelettiques spécifiques au golfeur présentant une douleur lombaire de Tiphaine MOREAU NIH (National Institutes of Health) : Les relations entre le golf et la santé : une étude de cas (AD Murray, L Daines, D Archibald, RA Hawkes, C Schiphorst, P Kelly, L Grant, N Mutrie) HAL open science - Mémoire de fin d'étude 2023 - Institut de Formation en Ostéopathie du Grand Avignon (IFO-GA) : Efficacité de l’ostéopathie chez des patients souffrant de pathologies de la coiffe des rotateurs : une revue systématique et une méta-analyse de Victor Banos et Valentin Dath
- L’ostéopathie au service des chirurgies bariatriques
Équipe de chirurgiens pendant une opération bariatrique avec des instruments laparoscopiques La chirurgie bariatrique est un type de chirurgie portant sur l'anatomie de l'estomac et de l'intestin dans une perspective de réduction du poids de l'opéré. En France selon les chiffres les plus récents de la DREESS (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques), 15% de la population adulte est obèse et 31% en surpoids. Source : Les dossiers de la DREES No 118 juillet 2024 L’obésité est associée à de nombreux risques pour la santé et à une diminution de l’espérance de vie. Pour les personnes concernées, perdre du poids peut devenir une question de survie. Les risques d’une surcharge pondérale sur le long terme Maladies cardio-vasculaires Maladies métaboliques (diabète, HTA …) Troubles musculo-articulaires (arthrose, ostéoporose …) Cancers (utérus, sein ou colon) Maladies respiratoires Problèmes dermatologiques Mais entre régimes restrictifs, stress, sédentarité, facteurs environnementaux et présence de comorbidités, la perte de poids est loin d’être quelque chose d’aussi simple que faire de l’exercice et mieux manger. Il est facile de se perdre entre toutes les méthodes, plus ou moins scientifiquement valides, connues du grand public. Certains patients connaissent pendant des années l’effet Yo-yo ou ne parviennent pas à perdre du poids. Qui peut bénéficier d’une chirurgie bariatrique ? Personnes en situation d’obésité sévère (classe II), morbide (classe III) ne parvenant pas à perdre du poids et/ou en présence de comorbidités (diabète de type 2, HTA, apnée du sommeil…) Quelles sont les contre-indications ? Age : inférieur à 18 ans ou supérieur à 68/70ans Addictions sévères à l’alcool ou autres stupéfiants Maladies graves et/ou évolutives (cancéreuse, infectieuse (Sida, hépatite virale) ou inflammatoire (Crohn/RCH) Troubles psychiatriques sévères non stabilisés La chirurgie est un traitement de deuxième intention après un parcours médical global et seulement dans certaines conditions. Quelles sont les méthodes proposées ? Méthodes de chirurgie bariatriques Trois méthodes connues : Sleeve gastrectomie ou gastrectomie longitudinale By-pass Anneau gastrique (méthode beaucoup moins pratiquée que les deux autres) a) La sleeve gastrectomie Sleeve gastrectomie C’est l’opération bariatrique de référence depuis quelques années en France. Principe : Cette intervention se fait par coelioscopie et consiste à ablater les deux-tiers de l’estomac (fundus) de manière à former un tube gastrique. Cette opération est restrictive car elle diminue le volume gastrique. Il en résulte une sensation de satiété rapide. En effet, la résection de l’estomac diminue le nombre de cellules sécrétant la ghréline, qui est l’hormone de l’appétit. Avantage : opération présentant peu de complications et avec d’excellents résultats Inconvénients : opération irréversible ; carences en vitamines B12, D et fer ; Reflux gastro-œsophagien chez 15 à 20% des patients a) Le By-pass By-pass Cette intervention a été pratiquée pour la première fois en 1969. Depuis le début des années 2000 elle se fait sous coelioscopie. Elle représente un tiers des interventions bariatriques en France. C’est une technique qui réalise un court-circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin, il n’y a donc aucun organe ablaté. Principe : création d’une poche gastrique d’une capacité volumique d’environ 60 cm3 reliée par un circuit en dérivation à l’intestin. Avantage : opération réversible (mais risquée) Inconvénients : complications opératoires (les mêmes que pour la sleeve), supplémentation en vitamines à vie (comme pour la sleeve), dumping syndrome qui se produit lorsque les aliments, en particulier les sucres, arrivent trop vite dans l'intestin grêle. a) L’anneau gastrique Anneau gastrique Cette technique est aujourd’hui très rarement pratiquée suite au fort taux d’échec sur le moyen/long terme et aux complications. Le principe : Implantation autour de la partie supérieure de l’estomac d’un anneau gonflable en forme de tube en silicone souple permettant lors de la prise alimentaire d’obtenir une satiété rapide. Avantage : une opération réversible, l’anneau peut être resserré ou desserré voire retiré en cas d’infection. Inconvénients : taux d’échec trop important, complications nombreuses (infections, RGO, troubles digestifs, etc.) NB : Quelle que soit la méthode choisie, l’ intervention chirurgicale seule ne permet qu’un résultat moyen et de courte durée. Obligations préopératoires Dans tous les cas avant l'opération un bilan complet est obligatoire Bilan sanguin complet + recherche de la bactérie Helicobacter pylori (au laboratoire) Recherche d’apnée du sommeil Fibroscopie (gastroscopie) Une consultation dentaire Suivi nutritionnel et psychiatrique Consultation cardiologique (ECG + échographie) Consultation d’anesthésie Échographie abdominale Consultation diététique (plan nutritionnel) Une consultation avec le chirurgien permet de répondre aux questions et d’optimiser la programmation de l’intervention Ostéopathie et chirurgie bariatrique : quels bénéfices ? Lors d’une perte de poids rapide, notre corps peut avoir du mal à s’adapter. La posture est modifiée et le centre de gravité se réajuste. Face à tous ces changements, un accompagnement ostéopathique peut être bénéfique. L’ostéopathie s’inscrit dans une approche complémentaire et holistique qui vous accompagne dans votre parcours de perte de poids et peut être un allié pour optimiser cette période de transition . Quand consulter l’ostéopathe ? Même s’il n’y a pas de réponse préconçue possible, il serait intéressant de faire une séance préopératoire (une à trois semaines avant), une séance post-opératoire (entre une semaine et un mois après) puis un suivi plus ou moins fréquent lors des premières années jusqu’à ce que le poids se stabilise (environ une fois par trimestre) Avant l’opération Il est possible de consulter avant l’opération pour réduire les douleurs ostéoarticulaires et tensions présentes dans le corps. Un suivi en amont de l’opération permet également de mieux appréhender l’opération. Après l’opération Favoriser la cicatrisation Limiter l’apparition d’adhérences Améliorer de la mobilité articulaire Améliorer de la mobilité viscérale (œsophage, estomac, intestin …) Agir sur la proprioception Agir sur le nerf vague (X), lequel assure la connexion entre le système digestif et le cerveau Suivi sur le long terme La prise en charge ostéopathique des patients en surpoids est globale. Un suivi régulier permet d’optimiser les résultats de la perte pondérale. L’ostéopathie, s’inscrit dans un suivi pluridisciplinaire (diététique, sportif et psychologique) qui permet d’améliorer la qualité de vie des patients en surcharge pondérale. Stratégies de prise en charge En l’absence de contre-indication, toutes les techniques ostéopathiques sont pertinentes. Ostéopathie viscérale : l’ ostéopathe peut travailler sur la sphère viscérale afin de redonner de la mobilité aux viscères et relancer le système. Ostéopathie crânienne : techniques sur le nerf vague, rôle de connexion entre le système nerveux central et le système digestif. Ostéopathie structurelle : pour permettre de redonner de la mobilité aux articulations. Ostéopathie tissulaire pour diminuer les tensions fasciales et musculaires. L’ostéopathe sera en mesure également de vous donner des conseils personnalisés selon les différents symptômes lors de cette prise en charge. Les conseils pourront porter sur les exercices d’étirement, renforcement musculaire, ou des conseils de mesures d’hygiène diététique (MHD) Ouvrages conseillés Le Guide de la chirurgie de l'obésité - Ce qu'il faut savoir pour bien se préparer de Élodie Sentenac et Magali Walkowicz. Le Guide de la chirurgie de l'obésité - Élodie Sentenac et Magali Walkowicz Sleeve - Bypass : Guide pratique pour la chirurgie de l'obésité: Parcours pré-opératoire et premières années (témoignages) de Olivier TYRBAS . Sleeve - Bypass : Guide pratique pour la chirurgie de l'obésité de Olivier TYRBAS Le charme discret de l’intestin par Giulia Enders Le charme discret de l’intestin par Giulia Enders Sources de cet article Haute autorité de santé (HAS) : « Chirurgie de l’obésité : Ce qu’il faut savoir avant de vous décider » Juillet 2024 INSERM : Couper-caler – C’est quoi la chirurgie bariatrique ? Aout 2024 Association Française de Formation Médicale Continue en Hépato-Gastro-Entérologie : Chirurgie de l’obésité : risques et gestion des complications POST’U (2016) Le manuel MSD : Chirurgie métabolique et bariatrique novembre 2023 par Shauna M. Levy et Michelle Nessen HAL open science : Impact à deux ans de la chirurgie bariatrique sur la densité minérale osseuse novembre 2017 Thèse de Nawel Sarouti Institut de Formation Supérieure en Ostéopathie de Rennes (IFSO) : Intérêt de l’approche ostéopathique structurelle dans l’accompagnement de patients obèses en recherche de perte de poids, dans un contexte de phase plateau Mémoire de Juliette PUILLANDRE Reflexosteo : Étude ostéopathie et obésité (n°2) : Protocole de traitement











